Job 27:1
Conclusion de Job
Et Job continua son discours sentencieux, et dit:
Et Job continua son discours sentencieux, et dit:
Par le Dieu qui a mis mon droit de côté, par le Tout-Puissant qui a rempli mon âme d'amertume,
Tant qu'un souffle me restera, tant que l'esprit de Dieu sera dans mes narines,
Mes lèvres ne prononceront rien d'injuste, et ma langue ne dira rien de faux.
Loin de moi la pensée de vous donner raison! Jusqu'à mon dernier soupir, je ne me dépouillerai pas de mon intégrité.
J'ai maintenu ma justice, et je ne faiblirai pas; ma conscience ne me reproche aucun de mes jours.
Que mon ennemi soit comme le méchant, et mon adversaire comme l'injuste!
Car quel sera l'espoir de l'impie, quand Dieu retranchera, quand Dieu arrachera son âme?
Dieu entendra-t-il ses cris, quand la détresse viendra sur lui?
Trouvera-t-il son plaisir dans le Tout-Puissant? Invoquera-t-il Dieu en tout temps?
Je vous enseignerai comment Dieu agit, et je ne vous cacherai pas la pensée du Tout-Puissant.
Voici, vous-mêmes, vous avez tous vu ces choses, et pourquoi donc vous laissez-vous aller à ces vaines pensées
Voici la part que Dieu réserve au méchant, et l'héritage que les violents reçoivent du Tout-Puissant.
Si ses enfants se multiplient, c'est pour l'épée; et ses rejetons ne seront pas rassasiés de pain.
Ses survivants seront ensevelis par la peste, et leurs veuves ne les pleureront pas.
Qu'il amasse de l'argent comme la poussière, qu'il entasse des vêtements comme de la boue,
Il entassera, et le juste s'en revêtira, et l'innocent se partagera son argent.
Il se bâtit une maison comme celle de la teigne, comme la cabane du gardien des vignes.
Il se couche riche, et c'est pour la dernière fois; il ouvre ses yeux, et il n'est plus;
Les frayeurs l'atteignent comme des eaux débordées; la tempête le ravit dans la nuit.
Le vent d'Orient l'emporte, et il s'en va; il l'arrache de sa place comme un tourbillon.
Le Seigneur jette sur lui ses traits, et ne l'épargne pas; il fuit de toute sa force devant sa main.
On bat des mains contre lui; on le chasse à coups de sifflets.