Juges 5:1
Cantique de Débora
En ce jour-là, Débora chanta ce cantique avec Barak, fils d'Abinoam, en disant:
En ce jour-là, Débora chanta ce cantique avec Barak, fils d'Abinoam, en disant:
Bénissez l'Éternel de ce que les chefs ont pris le commandement en Israël, de ce que le peuple s'est porté de plein gré au combat!
Rois, écoutez; princes, prêtez l'oreille! C'est moi, c'est moi qui chanterai à l'Éternel; qui psalmodierai à l'Éternel, le Dieu d'Israël.
O Éternel, quand tu sortis de Séir, quand tu t'avanças des champs d'Édom, la terre trembla, les cieux se fondirent, et les nuées se fondirent en eaux.
Les montagnes s'écoulèrent devant l'Éternel, et le Sinaï même, devant l'Éternel, le Dieu d'Israël!
Aux jours de Shamgar, fils d'Anath, aux jours de Jaël, les routes étaient abandonnées, et les voyageurs allaient par des chemins détournés;
Les chefs manquaient en Israël, ils manquaient, jusqu'à ce que je me sois levée, moi Débora, que je me sois levée comme une mère en Israël.
Israël choisissait-il des dieux nouveaux, aussitôt la guerre était aux portes. On ne voyait ni bouclier ni lance chez quarante milliers en Israël.
Mon cœur est aux chefs d'Israël, à ceux du peuple qui furent de bonne volonté.
Bénissez l'Éternel, vous qui montez sur des ânesses blanches, qui êtes assis sur des tapis, et vous qui parcourez les chemins!
Chantez! A la voix des archers, entre les sources où l'on puise, qu'on célèbre la justice de l'Éternel, la justice de ses chefs en Israël! Alors le peuple de l'Éternel descendit aux portes.
Réveille-toi, réveille-toi, Débora! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique! Lève-toi, Barak! Et emmène tes captifs, fils d'Abinoam!
Alors, un débris du peuple l'emporta sur les puissants; l'Éternel me fit triompher des plus forts.
D'Éphraïm sont venus les habitants d'Amalek. A ta suite Benjamin marchait parmi tes peuples. De Makir sont descendus les chefs; de Zabulon, ceux qui portent le bâton de l'écrivain.
Et les chefs d'Issacar furent avec Débora; et Issacar suivit Barak, et fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, grandes furent les contestations dans les cœurs!
Pourquoi es-tu demeuré au milieu des étables, à entendre le bêlement des troupeaux? Aux ruisseaux de Ruben, grandes furent les contestations dans les cœurs!
Galaad, au delà du Jourdain, resta dans sa demeure. Et Dan, pourquoi s'est-il tenu sur ses navires? Asser s'est assis au rivage de la mer, et s'est reposé dans ses havres.
Zabulon est un peuple qui affronta la mort, ainsi que Nephthali, sur les hauteurs de la plaine.
Les rois viennent, ils combattent. Ils combattent, les rois de Canaan, à Thaanac, aux eaux de Méguiddo. Ils ne remportent ni butin ni argent!
Des cieux on combat; même de leurs sentiers les étoiles combattent contre Sisera.
Le torrent de Kisson les entraîne, le torrent ancien, le torrent de Kisson! Mon âme, foule aux pieds leur force!
Alors les sabots des chevaux retentirent par la course, par la course rapide de leurs guerriers.
Maudissez Méroz, dit l'ange de l'Éternel; maudissez, maudissez ses habitants! Car ils ne sont point venus au secours de l'Éternel, au secours de l'Éternel, avec les vaillants!
Qu'elle soit bénie entre les femmes, Jaël, femme de Héber, le Kénien! Qu'elle soit bénie entre les femmes qui habitent sous la tente!
Sisera demande de l'eau, elle lui donne du lait; dans la coupe d'honneur elle lui présente de la crème.
Sa main saisit le clou, et sa droite le marteau d'ouvrier. Elle frappe Sisera, et lui fend la tête; elle fracasse et transperce sa tempe.
Il se courbe, il tombe à ses pieds, il se couche. Il se courbe, il tombe à ses pieds; et là où il se courbe, il tombe écrasé.
La mère de Sisera regarde par la fenêtre, et s'écrie, à travers le treillis: Pourquoi son char tarde-t-il à venir? Pourquoi ses chars vont-ils si lentement?
Et les plus sages d'entre ses femmes lui répondent, et elle aussi se le dit à elle-même:
N'ont-ils pas trouvé du butin? Ne le partagent-ils pas? Une fille, deux filles, par tête de guerrier; le butin des vêtements de couleur, pour Sisera! le butin des vêtements de couleur brodés! Un vêtement de couleur, deux vêtements brodés, pour le cou du vainqueur!
Périssent ainsi, ô Éternel, tous tes ennemis! Et que ceux qui t'aiment soient comme le soleil, quand il paraît en sa force! Puis le pays fut en repos quarante ans.